Depuis qu'il avait enfin trouvé l'atome magique, celui qui devait produire une double radioactivité béta avec uniquement deux électrons d'énergie fixe, Ettore était joyeux par moments. Il essayait maintenant de savoir par quel moyen il serait possible de trouver des grosses quantités de ce métal qui s'appelait le germanium. C'était le noyau de germanium, celui qui possédait 32 protons, accompagnés de 44 neutrons, qui était l'élément de choix. Il l'avait calculé, c'était celui-là et pas un autre, celui qui montrait la plus grande probabilité de produire ce phénomène. Il y avait aussi d’autres éléments possibles, comme le calcium à 28 neutrons ou le molybdène à 58 neutrons, mais seul le germanium était un métal conducteur et serait à même de permettre une détection facile des électrons. (...)